L'anneau du daimyo.
— Regardez !
Suivie par ses dames de compagnie superbement vêtues, la femme du daimyo *, Aiko Heikuro, désignait un splendide cerisier du doigt. Sans prévenir, elle quitta le chemin aménagé sillonnant le jardin Hama-Goden * et traversa la pelouse à toute vitesse. Les dames de compagnie restèrent, dans un premier temps, stupéfaites. Puis après avoir échangé un regard amusé, elles l’imitèrent. Relevant légèrement leur hakama * écarlate, elles bondirent à sa suite, leurs longues et amples manches semblant leur donner des ailes. Aiko s’arrêta au pied du cerisier, dont l’ombre l’abritait du soleil printanier. Elle tendit la main pour caresser un pétale d’un rose éclatant. Elle ne put retenir un rire lorsque les jeunes femmes la rejoignirent enfin, épuisées par leur course. La taille serrée par un obi * rouge vif décoré de motifs floraux dorés, elles peinaient à reprendre leur souffle. L’une d’entre elles, appelée Cho, déclara : — Hime-sama *, souhaitez-vous vous reposer près de cet arbre ? Aiko acquiesça avec tendresse, sachant qu’elles en avaient davantage besoin qu’elle, et s’adossa à l’arbre. Elle ferma les yeux et se laissa lentement glisser le long du tronc jusqu’à toucher le sol. Confortablement assise, elle caressait l’herbe de la paume de ses mains, laissant passer chaque brin d’herbe entre ses doigts fins. Elle demeura ainsi, immobile, pendant un long moment, l’esprit ailleurs. En harmonie avec son environnement, elle semblait ressentir la circulation de la sève au sein du bois contre lequel son dos était appuyé. Les traits du visage détendus, elle ne faisait qu’un avec la nature et pouvait entendre, malgré le murmure du vent, chaque battement de son cœur. Aiko se trouvait aux portes du sommeil quand sa main rencontra un petit objet dur et froid. Elle ouvrit lentement les yeux et porta sa trouvaille à hauteur du regard. C’était un anneau. Un simple anneau doré, perdu dans l’immensité du jardin. A qui pouvait-il bien appartenir ? L’extérieur comme l’intérieur de celui-ci étaient dénués d’inscription. Pas un nom. Pas un titre. Rien. Elle considéra alors que ce bel anneau fut sien et le mit à son index. Soudain, elle se sentit tomber en arrière, comme si un trou béant s’ouvrait dans le sol. Par réflexe, elle poussa un cri à demi étouffé mais se ravisa aussitôt. Il ne s’était rien passé, elle était toujours adossée au tronc du cerisier. Avait-elle pris froid ? Ou peut-être était-ce un effet secondaire d’une méditation trop avancée ? Peu importe, il était temps pour elle de rentrer car la nuit s’apprêtait à tomber. Elle se releva, s’étira et se retourna pour rejoindre ses dames de compagnie. Mais ces dernières avaient disparu. Troublée, elle balaya le vaste jardin du regard et fut frappée de stupeur. L’horizon habituellement découpé par les toits pyramidaux était maintenant éclipsé par de grandes tours rectangulaires grises, vaguement teintées d’orange par le crépuscule. Prise de vertiges, elle fit quelques pas à reculons, et heurta une stèle, se blessant à la cheville. Il était écrit : « En mémoire du valeureux daimyo * Oda Heikuro lâchement assassiné par sa femme à Tokyo en 1710. » A genoux devant ces mots difficiles gravés dans la pierre, Aiko fut d’abord interloquée par cette terrible accusation, Oda n’étant personne d’autre que son mari. Puis elle mit aussitôt en doute ces allégations, ignorant la signification de « Tokyo * » et de « 1710 * ». Si la première était une ville, elle n’en avait jamais entendu le nom. Quant à la deuxième, elle n’avait aucune idée de ce dont il pouvait s’agir. Elle ne comprenait pas. Ce devait être un rêve ! Non, un cauchemar ! Séchant ses larmes, qu’elle avait jusqu’alors réussi à contenir, Aiko s’éloigna de l’augure funeste et croisa bientôt des inconnus vêtus de manière ridicule. Certains portaient des verres sombres cachant leurs yeux, d’autres exhibaient les armoiries de leur clan tels que « Naiki » ou « Adidasu », deux clans dont elle n’avait jamais entendu parler. Elle détourna le regard lorsqu’elle dépassa une jeune femme dont les genoux étaient apparents. Par curiosité, elle se retourna pour constater que son dos était nu. Une infinité de questions inondait son esprit. Elle était à la fois horrifiée et fascinée par ce qu’elle imaginait. Considérant que cela ne puisse être qu’un rêve, sa peur fut vite remplacée par sa curiosité et la volonté d’en découvrir toujours plus avant de se réveiller. D’un pas assuré, Aiko marcha vers le grand portail, qu’elle savait défendu par quelques gardes. A la place, il ne restait que deux colonnes, pas l’ombre d’un soldat, mais un spectacle tout à fait nouveau pour elle. La rue qu’elle connaissait si bien semblait être un parchemin recouvert d’encre noire, parcouru par de nombreux chars métalliques et bruyants qui n’avaient nullement besoin de chevaux pour avancer. Alors qu’elle sillonnait de manière aléatoire cette étrange ville qui ne ressemblait à rien de connu, et que les derniers rayons du soleil peignaient le sommet des tours, elle remarqua d’étranges flammes s’allumer. Il semblait que des lucioles avaient trouvé refuge dans ces bulles de verre. Après une bonne heure d’errance, elle se boucha soudain les oreilles et se recroquevilla sur elle-même. Un de ces véhicules, qui hurlait tel un cochon qu’on égorge et produisait une lumière éblouissante, s’arrêta près de l’entrée d’un vaste édifice. Le cri du char s’interrompit et ses portes arrière s’ouvrirent. Reprenant ses esprits, Aiko assista à une scène étrange, mais plus rien ne la surprenait dans ce rêve trop réaliste. Un homme vêtu de blanc émergea de l’arrière du véhicule, extrayant une sorte de lit sur petites roues sur lequel un blessé y était couché, gémissant. Deux femmes également vêtues de blanc quittèrent le bâtiment et accoururent pour l’aider. En quelques instants, ils avaient disparu, laissant le char où il était. Aiko leur avait emboîté le pas sans une seconde d’hésitation. Une fois dans l’édifice, elle fut surprise de constater qu’il était bondé. De nombreuses personnes s’affairaient, vêtues de vestes blanches, parfois agrémentées de motifs bleu ciel ou vert pastel. Elle suivit l’une d’entre elles du regard et fut stupéfaite de voir la double porte transparente s’ouvrir et se fermer d’elle-même, comme douée d’une propre conscience. Ou bien s’agissait-il de Kitsunetsuki * ? Sur sa droite, des personnes mal en point patientaient sur ce qui ressemblait à un banc couvert d’un revêtement épais. Elle toucha la matière moelleuse avec méfiance, puis s’y installa. Ses yeux se révulsèrent de bonheur et se fermèrent. Après toute cette marche et ses émotions intenses, cet étrange meuble fabuleusement confortable remplissait bien son rôle. Si elle devait se réveiller, ce devait être maintenant. — Konbanwa *, dit une voix. Aiko ouvrit les yeux. Devant elle se tenait une jeune femme tenant une tablette noire sur laquelle elle ne cessait de tapoter avec ses doigts. — Nom ? — Sumimasen *? demanda Aiko, confuse, pensant depuis le début qu’elle ne pouvait en aucun cas interagir avec les personnages créés par son esprit. — J’ai besoin de votre nom, kudasai *. Aiko hésita, se demandant bien pourquoi cette inconnue au sourire assurément forcé souhaitait connaître cette information, puis elle donna son nom à contrecœur. — Arigatou gozaimasu *. Suivez-moi ! Aiko entra dans la pièce dans laquelle on l’invita à entrer. Un homme aux cheveux grisonnants, qui ne ressemblait en rien à un japonais, lui tendit la main avec un large sourire. Mais remarquant qu’Aiko considérait celle-ci avec un regard interrogateur, il fit demi-tour pour s’installer derrière son bureau. — Vous m’avez l’air épuisée, Heikuro-san *. Je vous en prie, prenez place, dit-il en désignant la chaise en face de son bureau. Je suis le Dr David. — Où sommes-nous ? demanda-t-elle, en ignorant son invitation à s’asseoir. — A l’hôpital central de Tokyo, bien sûr, dit-il. Puis il fronça les sourcils et se gratta la tempe. Pardonnez-moi pour cette question directe, mais… avez-vous consommé quelque substance illicite avant d’entrer ici ? — J’ai seulement bu du thé, dit-elle d’un air absent. Je ne connais pas Tokyo. Quel rêve étrange. — Un rêve ? — Tout cela, les chars sans chevaux, les lumières magiques, les femmes vêtues comme elles ne le seraient jamais dans la réalité, vous… — De quelle réalité parlez-vous ? Quelle est votre réalité ? — Ma vie à Edo avec mes dames de compagnie et mon époux le daimyo Heikuro. — « Edo » ? « dames de compagnie » ? « daimyo » ? Mais vous êtes tombée sur la tête, madame ! Et qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ? Ah, j’ai compris, vous travaillez pour le cinéma ? — Ne me parlez pas sur ce ton, cria-t-elle, l’air sévère, vous ignorez donc qui je suis ?! Le Dr David resta interdit, les yeux écarquillés, les mains agrippées aux accoudoirs de sa chaise. — Bon, dit-il en se levant d’un bon, il faut vraiment que je vérifie quelque chose. Suivez-moi dans l’autre pièce, nous allons faire une IRM *. — Pouvez-vous me dire ce qu’il se passe ? demanda-t-elle en lui emboîtant le pas.Débouchant dans la pièce d’à côté, le Dr David lui fit signe de s’allonger sur le lit qui se trouvait à l’entrée de ce qui ressemblait à un tunnel. Elle lui jeta un regard méfiant. Il leva les yeux au ciel. — Je dois vérifier si vous n’avez pas eu de choc à la tête. Je vous soupçonne fortement d’avoir perdu vos repères suite à une chute. Une chute dont vous ne vous souvenez peut-être plus. Un traumatisme, que sais-je ? Ça peut être grave, alors plus vite ce sera diagnostiqué, plus on aura de chance de vous soigner. — Je n’ai pas besoin d’être soignée, s’emporta Aiko, je veux seulement savoir comment sortir d’ici ! — Ah ça, je ne vais pas vous retenir, j’ai beaucoup de patients à voir aujourd’hui, alors prenez place, s’il vous plaît, ou partez. Elle s’apprêta à quitter la pièce lorsque l’homme l’interpella.— Vous êtes certaine que vous n’avez pas eu de chute ? Aiko exprima soudain une forte envie de quitter ce rêve qui s’éternisait et qui devenait pénible. Mais elle s’arrêta à l’entrée du couloir et se souvint de sa sensation de chute en arrière lorsqu’elle était adossée au cerisier. Sans que le Dr David ait pu ajouter un mot, elle s’était allongée sur le lit. Aussitôt, elle remarqua un bourdonnement étrange provenant du tunnel. Le bourdonnement devenait de plus en plus fort. Elle fronça les sourcils lorsqu’elle vit le plafond se déplacer, puis elle constata avec horreur que sa tête s’approchait dangereusement de l’entrée du tunnel. Elle prit peur et sauta du lit, telle une bête farouche. Le docteur se fâcha. — Heikuro-san, s’il vous plaît, ne me faites pas perdre de temps. Il marqua une pause en désignant la main d’Aiko. — Je n’avais pas vu cette bague, donnez-là moi s’il vous plaît, l’IRM n’aime pas le métal. Ça pourrait être très dangereux. Aiko avait complètement oublié cet anneau. Elle le contempla pendant un long instant, jeta un coup d’œil à la main tendue du docteur, puis le retira. Mais à sa plus grande surprise, la main avait disparu. L’homme n’était plus là. D’ailleurs, tout avait changé. Il n’y avait plus de tunnel bourdonnant, il n’y avait plus de murs blancs. Et il n’y avait plus de lumière. Elle tâtonna dans le noir, poussa une petite porte et tomba sur le sol, suivie de plusieurs ustensiles, qui firent un terrible vacarme. Le très court silence nocturne qui suivit fut déchiré par des jurons poussés par une voix masculine et le bruit caractéristique d’un katana * quittant son fourreau. Horrifiée, elle prit la fuite, parcourant la maison à l’aveugle, où elle n’était visiblement pas la bienvenue. Ayant trouvé une sortie, elle se jeta dans le jardin du propriétaire et courut sans s’arrêter. Ce fut seulement après quelques centaines de mètres qu’elle s’arrêta pour souffler. Les maisons qui l’entouraient lui étaient familières, et les seules sources de lumière étaient à nouveau des torches et des lanternes. Il n’y avait pas l’ombre d’un char métallique, et encore moins de grandes tours. La nuit était calme et paisible. Elle ouvrit sa main et contempla cet objet étrange. Comment une si petite chose avait pu la transporter dans ce monde onirique ? Ce monde, qu’ils appelaient « Tokyo », était-il vraiment issu de son imagination ? Ou bien était-il réel ? Le lendemain matin, les premiers rayons du soleil caressèrent le visage d’Aiko. Elle s’étira et grimaça, constatant une plaie sur sa cheville. Elle se souvint alors de son choc avec la stèle dans le parc et réalisa avec effroi que son odyssée qu’elle pensait onirique était bel et bien réelle. Confuse, elle alla préparer un sencha *, la plante de ses pieds nus embrassant la texture du tatami *. A l’aide d’une théière, elle versa le thé vert dans deux tasses disposées sur un plateau décoré, puis fit coulisser un shoji *, découvrant une pièce moyenne, constituée de quelques meubles richement décorés. Au centre se trouvait une table basse, et autour d’elle, un ronin * et un autre homme qui dialoguaient. Le regard du ronin suivit la jeune femme, pénétrant dans la pièce avec le plateau. Une fois ce dernier posé sur la table basse, les yeux d’Aiko croisèrent ceux de son époux, Oda Heikuro. Elle lut dans son sourire un mélange de tendresse et de tristesse.
— Les dames de compagnies ont perdu toute trace de toi, hier soir, dit-il. J’ai remué ciel et terre pour te retrouver, en vain. Et voilà que je suis rentré, épuisé, et tu étais là, dormant à poings fermés. Elle voulut se justifier en relatant son voyage extraordinaire, mais celui-ci l’arrêta. Il prit la main d’Aiko dans la sienne, l’inquiétude se lisant sur son visage. — Ce qui compte, c’est que tu sois là. Aiko voulut rougir mais un mauvais pressentiment la fit frissonner et une question lui brûla les lèvres. Oda anticipa. — Il y a autre chose… Nous avons appris ce matin la mort d’un samouraï, Arai Kiyotake. Il a été assassiné par une de ses concubines, dit-on. Je pense qu’elle était innocente. Malheureusement, je n’ai pas pu la sauver. Elle a été décapitée sur la place publique avant que je puisse lui parler. Aiko renversa sa tasse de thé sur la table. Il s’agissait de Cho, une de ses amies. Elles se connaissaient depuis qu’elles étaient enfants, et Cho était de loin la plus intelligente de ses dames de compagnie. A cette nouvelle tragique lui revint à l’esprit la funeste inscription sur la stèle : « En mémoire du valeureux daimyo Oda Heikuro lâchement assassiné par sa femme à Tokyo en 1710. » Soudain, le ronin poussa un gémissement. Aiko et Oda se tournèrent vers lui. Il porta sa main à la nuque, comme pour écraser un moustique. Rapidement, ses veines devinrent plus apparentes, d’un bleu vif, à travers la peau de son cou, puis de son visage. Avant que tout le monde ne réalisât ce qui s’était passé, le pauvre homme se tordait sur le sol, pris de convulsions. Oda voulut lui venir en aide, mais une petite fléchette se planta dans la tempe du ronin, qui émit un ultime souffle et devint rigide comme un cadavre. Remarquant du mouvement à l’extérieur, Oda bondit dans le jardin, katana hors du fourreau. Il se jeta sur l’agresseur masqué, mais ce dernier, d’une agilité incroyable, évita la lame aiguisée qui ne fit que le frôler. Profitant de l’effet de surprise, l’assassin souffla dans sa sarbacane, visant le maître des lieux. Par chance, la fléchette empoisonnée manqua sa cible et le guerrier trancha l’air de toutes ses forces. Le corps du shinobi *, séparé en deux, s’affaissa sur le sol, rougissant l’herbe couverte de rosée. Oda planta son arme dans le sol pour nettoyer le sang qui avait souillé sa lame. Mais Aiko, qui était restée cachée à l’intérieur, poussa un cri lorsqu’elle vit deux autres assassins émerger de nulle part et attaquer Oda par surprise. Le combat se déroula en un éclair. L’un d’eux se retrouva avec une lame fatale émergeant de son dos, tandis que l’autre parvint à grièvement blesser le daimyo. Oda, se tenant le bras, voyant l’arme blanche lui allant droit à la gorge, ferma les yeux, prêt à embrasser la mort. Mais l’attaquant hurla de douleur, les mains couvrant son visage encore fumant. Aiko lui avait lancé la théière remplie de thé brûlant à la figure. Profitant de ce court instant, elle enlaça son époux blessé, à genoux dans l’herbe et impuissant. Alors qu’un quatrième ennemi allait leur porter le coup fatal, elle enfila l’anneau au doigt d’Oda. Deux mois plus tard.
Le daimyo était debout face au cerisier, le regard perdu. Il posa la paume de sa main contre le tronc de l’arbre et se rappela de ses derniers moments avec sa femme. Seul… Il se sentait aujourd’hui si seul, tourmenté par les remords et la culpabilité. Si seulement il pouvait un jour l’honorer. Une larme perla le long de sa joue. L’anneau doré à son index était tout ce qui lui restait d’Aiko et de son acte de bravoure. Le crépuscule cédant bientôt sa place aux ombres de la nuit, Oda s’éloigna de l’arbre, marchant d’un pas silencieux en direction des grandes tours grises de Tokyo. Notes1. Daimyo : sous le règne du shogun, dictateur militaire à la tête d’une dynastie et dirigeant du Japon de la période Edo, ces seigneurs se partageaient chacun une partie du pays.
2. Hama-Goden : « Palais de plage », aujourd’hui HamaRikyu « jardin du palais isolé de la plage, don impérial ». 3. Le hakama est un pantalon large plissé, muni d'un dosseret rigide. Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Femmes comme hommes pouvaient porter le hakama. 4. Un obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais. 5. Hime-sama : marque de politesse pour une femme de haut rang ou de grande valeur. 6. Tokyo : capitale du Japon, qui portait autrefois un autre nom : Edo. 7. 1710 : préalablement à l'introduction du calendrier grégorien, en 1873, le calendrier de référence était basé sur le calendrier chinois. 8. Naiki : Nike. 9. Adidasu : Adidas. 10. Kitsunetsuki : signifie littéralement « l’état d'être possédé par un renard ». La victime est toujours une jeune femme, possédée par un kitsune, « esprit renard », qui posséderait une intelligence supérieure, une longue vie et des pouvoirs magiques. 11. Konbawa : bonsoir. 12. Sumimasen : excusez-moi, pardon. 13. Kudasai : s’il vous plaît. 14. Arigatou gozaimasu : merci beaucoup. 15. Heikurosan : ce suffixe assez neutre peut être traduit par Monsieur, Madame ou Mademoiselle mais ne considérer que cette possible traduction serait très réducteur. 16. IRM : sigle pour « imagerie par résonance magnétique », une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l'intérieur du corps avec une résolution en contraste relativement élevée. 17. Le katana est un sabre de plus de 60 cm. Symbole de la caste des samouraïs, il est porté glissé dans la ceinture. 18. Le sencha est un thé vert japonais dont le nom signifie littéralement « thé infusé ». Le sencha est le thé le plus courant au Japon. 19. Le tatami est le revêtement de sol traditionnel des pièces d’habitation japonaises, mais aussi des temples, etc. 20. Dans l'architecture traditionnelle japonaise, un shoji est une paroi ou une porte constituée de papier de riz. 21. Un ronin était, dans le Japon médiéval, un samouraï sans maître. Anciens samouraïs exclus de la société japonaise féodale, ils devenaient donc en quelque sorte des « parias », n'ayant pas de classe propre dans une société extrêmement hiérarchisée et basée sur les relations de loyauté envers un seigneur. 22. Shinobi : ninja est un terme japonais moderne (XXe siècle), servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou mercenaires, actifs jusqu'à la période d'Edo, traditionnellement appelés shinobi. |